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Soutenance de HDR de Francesca Di Pietro

6 Juillet, 14 h
Faculté des Sciences – AMPHI L003 – 2, boulevard Lavoisier
49045 ANGERS Cedex 01


Les approches du paysage, initialement développées dans le cadre de la géographie, ont été renouvelées par
des chercheurs et des praticiens travaillant dans le domaine de l’écologie et de l’aménagement des milieux
naturels et ayant alors l’objectif d’expliquer les caractéristiques de la diversité biologique. Dans cette lignée,
ce mémoire synthétise une quinzaine d’années de recherches sur les relations entre paysage et diversité
végétale, dans les milieux de grande culture et les milieux urbains, qui représentent deux des trois
principales évolutions actuelles des paysages : intensification agricole et étalement urbain. En questionnant
les relations entre structure spatiale du paysage et diversité biologique des habitats, l’hypothèse majeure est
que le paysage, considéré comme un ensemble d’habitats interconnectés, est une échelle pertinente pour
comprendre et agir sur la diversité végétale des habitats individuels, même dans des milieux très
anthropisés, où ces habitats sont sous l’effet d’une gestion intensive. En effet, malgré cette gestion, les
habitats restent soumis aux phénomènes de colonisation, dispersion, isolement par rapport aux habitats
environnants. Le paysage est aussi une échelle temporelle ; l’agencement des habitats est le reflet de la
structure du paysage telle qu’elle a évolué au cours du temps (première partie). C’est ce qui est montré sur
les sites étudiés ici, un milieu de grande culture et un milieu urbain, dans lesquels la structure du paysage et
son évolution ont été analysées, ainsi que sa contribution à la diversité végétale des certains habitats
majeurs : les bordures de champs (site de grande culture), les pelouses et les bois des espaces verts publics
(site urbain) (deuxième et troisième parties). Aussi, la part des politiques publiques dans l’aménagement
des paysages a été questionnée. Une brève analyse de quelques expériences d’actions sur le paysage
montre une évolution vers des interventions de plus en plus effectives, comme la restauration du paysage
par l’implantation d’un habitat nouveau ou la politique de Trame Verte et Bleue, à partir de politiques
sectorielles où le paysage était réduit à une mise en scène. Cette évolution répond à la nécessité, maintes
fois évoquée dans les recherches en écologie du paysage et en planification spatiale, de comprendre et
d’agir sur les milieux naturels à une échelle plus large que celle de l’habitat, mais aussi à une échelle plus
localisée que les échelles régionales ou nationales (quatrième partie). Malgré les limites des outils de la
planification spatiale, et malgré les progrès nécessaires dans les connaissances des relations entre paysage,
habitats et diversité biologique, ces travaux incitent à inclure les espaces non bâtis dans la conception de
l’aménagement de l’espace et de l’urbanisme.

– Voir l’annonce

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