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Villes, bourgs et villages : Des actes de nouvelle fondation en « situation fasciste »

msh (33 allée Ferdinand de Lesseps – Salle de réunion du 1er étage)
9h00


La journée d’étude se base sur des activités de recherche qui se positionnent au carrefour entre les
études territoriales et les disciplines historiques ; elle interroge l’évolution des espaces, de la
conception et la création de ces villes, quartiers, villages aux transformations qu’ils ont subi jusqu’à la
situation actuelle. Cet approche donne place à plusieurs lectures : historique, territoriale, patrimoniale
…
Le sujet spécifique est celui des nouvelles implantations que les régimes fascistes ont réalisé pour
coloniser ex-nihilo des parties de leurs pays et des leurs colonies. Il s’agit aussi bien de villages que
de bourgs que de véritables villes nouvelles, l’ensemble caractérisé par un acte de naissance unique
et multiple : une nouvelle fondation.
Dans cette vision, les thématiques s’inscrivent dans le vaste domaine mythique des fondations des
villes, ils sont en relation avec les grandes épopées des fondations des villes, dès comptoirs de la
Grande-Grèce, les villes coloniales américaines (des actuels Etats-Unis mais aussi, voire surtout, des
anciennes colonies d’Amérique Latine), les villes soviétiques, les villes nouvelles de l’après seconde
guerre mondiale …
On utilisera le terme générique de « bourg » pour indiquer ces expériences, pour simplifier mais aussi
pour mettre en exergue la dimension moyenne de ces interventions. Les actes de fondations, par
contre, vont de la taille d’un hameau, d’un petit village, jusqu’à une ville comme Latina, dotée de plus
de 100.000 habitants. Ces « fondations » se trouvent en Italie, mais aussi en Espagne et au Portugal
et dans tous les territoires qui étaient sous le contrôle de ces pays : Libye, Dodécanèse, Albanie,
Érythrée, Somalie, Ethiopie, Mozambique, Angola …
Le lien de ces bourgs à un système politique et culturel très formalisé et limité dans le temps, facilite
l’analyse des rapports existants entre la production spatiale, l’imaginaire collectif, les volontés
politiques et les croisements entre celles-ci. La période historique liée à la condition initiale de ces
bourgs, l’acte de leur fondation, est délimitée avec précision.
L’existence d’un clair et net acte de naissance et sa relative proximité temporelle, permet la mise en
forme d’études « synchroniques d’une diachronie », il est possible en même temps aborder les
questions de la production matérielle première et celles de la transformation, tout en gardant un
espace de communication et interaction entre elles.
Le caractère matériel de ces bourgs, et des mailles territoriales qu’ils organisent parfois, permet
aujourd’hui une lecture patrimoniale des paysages culturels qui ont produit – ouverts et fermés,
valorisés et cachés ou démolis.
Les domaines géographiques de ce thème de recherche sont nombreux et découlent de l’expérience
fasciste italienne, pour atteindre la péninsule ibérique. Cette journée d’étude vise le transfert vers les
îles italiennes (Sicile et Sardaigne), la Libye et le Portugal.

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