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Journée d’étude « Genre, mobilisations et travail »

Lundi 23  juin 2025, université de Tours, salle du conseil de l’UFR de droit et sciences sociales, 50 avenue Jean Portalis, Tours.

Organisée par CITERES, équipe CoST et le GiS Démocratie et participation : axe 4 « Démocratiser l’économie et le travail »

 Comité d’organisation : Viviane Albenga, Maria Ines Fernández-Alvarez, Ada Reichhart

Entrée libre sur inscription:  https://evento.renater.fr/survey/inscription-journee-…-xw7akp2q

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Les “grèves des femmes” développées en Pologne et en Argentine entre fin 2016 et début 2017 se sont rapidement étendues à plus de 50 pays pour dénoncer les violences quotidiennes contre les femmes, donnant naissance à un mouvement connu sous le nom de “8M ». À partir de slogans tels que “Si notre travail ne vaut rien, produisez sans nous” ou “Nous faisons bouger le monde”, ces mobilisations massives ont articulé des revendications contre la violence patriarcale et pour les droits reproductifs des femmes, avec des demandes liées aux formes d’oppression dérivées de la division sexuelle du travail et de la place des femmes dans l’économie, en reliant les nouvelles formes d’exploitation aux dynamiques de la violence masculine.

Ces mobilisations ont ainsi permis d’élargir la notion de grève pour inclure les formes hétérogènes de travail qui caractérisent le capitalisme contemporain, au-delà de celles liées au travail salarié et formel, pour inclure d’autres modalités, telles que le travail informel et précaire, les diverses activités qui composent l’économie populaire, le travail associatif et d’autres formes de travail non salarié, ainsi que le travail domestique et reproductif. Par conséquent, la grève a été comprise comme faisant partie d’une résistance plus large à la logique d’accumulation néolibérale et à la précarité de la vie, soulignant la nature transversale et intersectionnelle de ces luttes qui actualisent et approfondissent des débats et des revendications historiques du féminisme développées au moins depuis les années 1970 relatifs à la division sexuelle du travail, le travail domestique et reproductif, les inégalités dans l’accès au marché du travail, la ségrégation entre les sexes et la féminisation de la pauvreté. En même temps, il revisite les discussions clés de la théorie féministe qui ont contribué à une compréhension plus critique et plus complexe de la notion même de travail: ce qui constitue le travail, qui travaille, dans quelles conditions et comment la valeur du travail est mesurée. Cette réflexion est allée de pair avec des luttes, des initiatives et des actions en faveur de l’émancipation des femmes, fondées sur de nouvelles façons d’imaginer leur travail.

Programme :

9h30 Accueil

10 h00-12h00 Panel 1 : Mobilisations de femmes au travail et sur le travail

Modération : Viviane Albenga, CITERES, Université de Tours

– Synergies entre économie et féminisme populaire : réflexions sur la notion de travail dans et à partir de l’action, Maria Ines Fernández-Alvarez, CITRA, CONICET, l’Université métropolitaine de l’Éducation et du Travail-FF, Université de Buenos Aires

– « Une femme, une voix » : coopératives de production féminines et genre du travail démocratique, Ada Reichhart, SAGE, Université de Strasbourg

– Se mobiliser entre femmes dans les usines de la sous-traitance internationale tunisienne en contexte révolutionnaire. Sarah Barrières, IRES

12h00-13h30 Déjeuner

13h30-15h30 Panel 2 : Grève féministe et action syndicale féministe

Modération : Sophie Pochic, CNRS, CMH

– Genre et pouvoir syndical : dynamiques féministes au sein de l’UGTT, Arbia Selmi, CEPED, CMH

– L’économie féministe autour du travail de soin en Espagne : théorisation et pratique de la grève, Viviane Albenga, CITERES, Université de Tours

– La grève féministe en Argentine : une lutte pour la revalorisation du travail teproductif, Paula Lenguita, CONICET, Buenos Aires

15h30-15h45 Pause

15h45-17h15 Panel 3 : De la participation comme travail

Modération : Ada Reichhart, SAGE, Université de Strasbourg

– Travail et résistances d’usagères de centres sociaux en milieu populaire, Valérie Cohen, CITERES, Université de Tours

– « Politiques de la joie » dans les ressourceries, Delphine Corteel, CITERES, Université de Tours

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