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Pons Elise « Écologie et identités calédoniennes »

elisepons.martinez@gmail.com

Thèse Lien vers la thèse

Directeur(s) de thèse: Thalineau Alain

Écologie et identités calédoniennes

Outre la richesse de son patrimoine naturel exceptionnel, la Nouvelle-Calédonie abrite une remarquable diversité de populations. Européens, Kanaks, Polynésiens, Wallisiens, Vietnamiens, Chinois et d’autres minorités coexistent dans des relations économiques, géographiques et politiques inégales, qui sont la continuation de l’histoire de l’archipel. À partir des principaux groupes sociaux ou groupes archétypaux présents aujourd’hui sur le territoire, il s’agira d’examiner l’influence des identités néo-calédoniennes sur l’engagement écologique et ses pratiques. Après avoir abordé les concepts de relations interethniques et de race sociale à la lumière des communautés présentes en Nouvelle-Calédonie, un territoire qui évolue lentement vers l’autodétermination, un ensemble de pratiques sera sélectionné autour de ces défis, tels que la production alimentaire, l’auto-gestion ou le nettoyage de l’archipel, afin de comprendre comment ces pratiques et leurs représentations diffèrent d’une communauté à l’autre. L’écologie est souvent considérée comme une question mondiale qui concerne tout le monde, mais tout le monde ne s’engage pas de la même manière, et certainement pas de la même manière. Le concept d’écologie n’englobe pas les mêmes enjeux ou pratiques pour ceux qui vivent dans différentes régions, telles que la France métropolitaine, Paris, l’Ardèche, la forêt amazonienne ou la Nouvelle-Calédonie. Dans cette étude, la population des acteurs écologiques de l’île sera sélectionnée parmi les associations en lien avec trois principaux défis de la vie quotidienne écologique : le logement, la production et la consommation, en particulier les agriculteurs familiaux. Cependant, la question demeure : ces pratiques peuvent-elles vraiment être considérées comme des formes d »’activisme » ? Selon la définition de Neveu, l’action fait référence à la participation à des  »actions collectives concertées ». Mais peut-on considérer que manifester pour l’écologie, vivre dans des écovillages autogérés ou intervenir dans les écoles sont des formes d’actions collectives ? En utilisant le triptyque d’Arendt, nous pouvons obtenir une compréhension plus nuancée de la manière dont les individus s’engagent dans des causes écologiques, et comment leurs pratiques et leurs représentations peuvent différer en fonction de leurs communautés et de leurs identités. L’objectif de cette recherche est de comprendre comment ces pratiques (liées à l’action, au travail ou à la production) liées aux variables du logement, de la consommation et de la production interviennent dans les parcours de vie des répondants en fonction de leurs communautés et de leurs caractéristiques sociales. Les gens s’engagent-ils dans les mêmes associations, privilégient-ils les mêmes pratiques et représentations en fonction de leur milieu rural ou urbain ? Européens, Polynésiens, Caldoches, Vietnamiens ou Kanaks ? En fonction de leur statut social ou de leur genre ? Pour aborder le problème développé tout au long de cette rédaction, la décision a été prise de sélectionner trois associations, pour le moment. Quels segments de la population ont tendance à faire partie des acteurs rencontrés à Caledoclean lors des collectes de déchets ? Lors des plantations d’arbres ? Quelles communautés, quelles classes sociales et quels genres se retrouvent dans l’Écovillage de la Grande Terre ? Et qu’en est-il des agriculteurs familiaux ? Quel type d’individus est le plus susceptible de faire partie de Pala Dalik ?

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