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Zakhia Frédéric

"L’école séminaire Saint Jean Maron de Kfarhay, élèves, professeurs et cursus (1812-1950)

par Muriel - 8 février 2021

Thèse débutée en 2020

Direction : Jérôme Bocquet

Résumé du sujet de thèse L’École-Séminaire Saint-Jean-Maron de Kfarhay Élèves, professeurs et cursus (1812-1950) L’éducation au Liban s’est transformée avec le début du XIXe siècle et elle s’est davantage institutionnalisée, en passant de « l’école sous le chêne »vers des cours données dans des locaux. Cette transformation a été influencée par la venue des missionnaires occidentaux d’une part, mais aussi par une prise de conscience locale et ottomane de l’importance de l’éducation. Les élèves maronites revenus de Rome ont de leur côté instigué cet élan éducatif nouveau au sein de leur communauté. Les études qui se sont penchées sur l’histoire de l’éducation au Liban restent peu nombreuses. L’attention a souvent été portée sur les personnalités et organisations connues, acteurs majeurs de l’éducation et peu d’attention a été donnée aux individus, comme les élèves, les professeurs, et moins aux manuels et cursus anciens. Nous nous proposons dans le cadre de notre travail d’étudier le collège et séminaire maronite Saint-Jean-Maron du village de Kfarhay (Batroun, Liban), qui a été fondé en 1812 et qui fut dirigé par des évêques jusqu’en 1950. Il s’agit d’écrire l’histoire de cet institut :sa naissance, son fonctionnement et son évolution au cours du temps. Outre l’approche historique classique, nous nous intéressons à la microhistoire de ce lieu : le suivi des élèves, de leurs manuels scolaires, leur classe sociale et leur devenir, ainsi qu’aux professeurs. Ce collège qui appartenait au diocèse du patriarche maronite bénéficiait du soutien financier et moral des patriarches successifs et sa réussite était le reflet d’un bon fonctionnement de l’Église maronite, de sa discipline et de son ordre, et doit beaucoup à la personnalité de l’évêque responsable d’une part et à la volonté du patriarche d’apporter son soutien d’autre part. Cette recherche se base sur les archives du collège, celles du patriarcat maronite, ainsi que sur les techniques de l’histoire orale. C’est une étude qui participe à l’esquisse de l’histoire de l’éducation et qui s’inscrit dans le grand thème de l’histoire socio-religieuse du Liban.