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Introduction

Ouverture du 137e congrès du CTHS

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Avec le concours scientifique du CTHS, du ministère de la Culture et de la communication (sous-direction de l’archéologie, bureau de l’élaboration et de l’utilisation des inventaires archéologiques et service régional de l’archéologie du Centre), de l’INRAP (direction scientifique et technique et centre archéologique de Tours).

En 1980, le colloque international d’archéologie urbaine de Tours, sous l’égide du ministère de la Culture, réunissait 315 participants autour de l’idée suivante, énoncée dans l’Avant-propos des actes : « L’archéologie urbaine apparaît, en effet, comme la discipline pour laquelle s’impose en priorité la nécessité d’un vaste effort de réflexion, tant en raison de l’intérêt intrinsèque des objectifs nouveaux qu’elle se propose que des problèmes institutionnels et logistiques qu’elle soulève ». Ce colloque a eu un effet structurant sur la discipline qui s’est traduit, en 1984, par la création, à Tours, du Centre national d’archéologie urbaine par le ministère de la Culture. En 2010, le CNAU a été intégré dans le bureau de l’élaboration et de l’utilisation des inventaires archéologiques de la sous-direction de l’archéologie.

Le choix du CTHS de tenir son congrès 2012 à Tours sur le thème Compositions urbaines est l’occasion de s’interroger à nouveau sur l’archéologie urbaine, plus de trente ans après. Il ne s’agit pas de tirer un quelconque bilan, ni même de mesurer le chemin parcouru depuis 1980, mais plutôt de s’appuyer sur les résultats des travaux récents afin de discuter des perspectives de recherche en archéologie urbaine. L’objectif de cette rencontre sera de mettre en évidence les apports de l’archéologie urbaine à la connaissance et à la compréhension du fait urbain, tel que défini en 1980, dans la longue durée. Les différentes orientations de recherche suivies en matière d’archéologie urbaine seront explorées en tenant compte de leurs échelles d’analyses.

La spécificité de l’archéologie urbaine tient à la fois à la nature de sa source primaire : le dépôt archéologique, et à la définition de son objet d’étude : l’espace urbanisé ancien. La recherche archéologique urbaine s’inscrit ainsi dans un rapport dialectique constant entre les échelles de la fouille et de la ville. D’une part, les archives du sol impliquent une approche centrée sur la matérialité de la ville, d’autre part, l’approche historique du rapport entre espace et société urbaine passe par le croisement de toutes les sources mobilisables. La finalité de l’archéologie urbaine est la compréhension des processus de fabrique et de transformation de l’espace urbain par les sociétés. Les méthodes mises en œuvre sont celles des sciences sociales, parmi lesquelles la géographie tient une place particulière par l’influence considérable qu’elle a eue sur la perception du rapport des sociétés à l’espace par les archéologues.

Les travaux de recherche issus de l’archéologie urbaine ou auxquels elle contribue seront présentés dans quatre sessions thématiques. Une table ronde sur l’avenir de l’archéologie urbaine clôturera le colloque.