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TOTOPI : TOpographie de TOurs Pré-Industrielle

X. Rodier

Débuté en 1996.

La mise en place du Système d’Information géographique TOTOPI a débuté en 1996. Il ne s’agit pas d’un système de gestion du type « carte archéologique urbaine », mais de l’utilisation d’un SIG comme outil de recherche pour la spatialisation des données archéologiques et permettant de répondre à des questions d’analyse spatiale.

Le SIG est structuré autour de quatre plans (îlot, cadastre actuel, cadastre napoléonien, emprise des fouilles archéologiques) qui constituent les couches de bases.

Le plan d’îlots sert à la localisation générale. Le cadastre actuel, est utilisé essentiellement pour le calage d’autres plans (relevé de terrain ancien, emprise de fouille…). Le cadastre napoléonien constitue le plan de référence pour l’étude de la ville. Le géoréférencement de l’emprise des fouilles était la première étape incontournable pour pouvoir intégrer ensuite les structures archéologiques.

Toutes les autres couches sont construites et structurées tant pour les données graphiques que sémantiques en fonction des axes de recherche dans lesquelles elles s’inscrivent.

TOTOPI concerne plusieurs axes de recherche sur la ville de Tours :

- la topographie historique articulée autour d’une base de données avec des entrées thématiques et chronologiques à l’échelle de la ville ;

- le traitement et l’interprétation des données archéologiques de terrain pour lesquels nous avons mis en place une chaîne opératoire allant de l’enregistrement des données sur le terrain à leur analyse en laboratoire, c’est-à-dire de la spatialisation à l’analyse spatiale à l’échelle des sites de fouille ;

- la morphologie urbaine qui correspond à l’automatisation de l’étude des orientations parcellaires à l’échelle de la ville ;

- l’évaluation du potentiel archéologique avec la modélisation du dépôt archéologique à l’échelle de la ville.

Références :