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Cossais Nina

La rue et l’espace public supports de la trame verte et bleue dans la ville pour une meilleure adaptation au chnagement climatique. Application au cas du grand Lyon

par Muriel - 9 octobre 2014

Thèse soutenue le 2020
Direction : Denis Martouzet

Ce projet de thèse s’inscrit dans des réflexions menées depuis de nombreuses années au sein de la Communauté Urbaine de Lyon sur l’adaptation de la ville au changement climatique et la gestion des eaux, et part notamment du constat de difficultés persistant, au sein des équipes techniques, dans la gestion des dispositifs compensatoires de gestion des eaux pluviales. Le positionnement de la thèse est celui des sciences humaines et sociales. Un travail important étant engagé en parallèle par le Grand Lyon sur les aspects technico-économiques (projet « désimperméabilisons la ville ! »), ce travail de recherche prend le parti de s’appuyer sur des bases techniques solides pour développer une approche sociologique basée sur l’écoute et le dialogue avec les équipes techniques et les usagers. Il vise à apporter, grâce à un nouveau regard, des solutions innovantes là où les approches techniques engagées par le passé peinent à aboutir.

La thèse cherchera à répondre à la question suivante concernant les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales combinées au végétal en zone urbaine : quelles sont les techniques éprouvées et les réticences qui persistent au sein des services techniques comme de la population, depuis la mise en œuvre et jusqu’à la gestion de ces dispositifs ?

Nous formulons le postulat que les réticences rencontrées sont de deux natures : difficultés techniques et opératoires du côté de l’objet et des procédés, difficultés cognitives et psychologiques du côté de la personne et du groupe de personnes.

La thèse visera à démontrer que l’écoute attentive des équipes techniques d’entretien et leur participation en amont aux projets d’aménagement de l’espace public permettent d’aboutir – moyennant des changements comme une réorganisation des services et/ou une évolution des modes et des contenus de formation des agents – à des solutions durables, satisfaisantes sur les plans techniques, sociaux et économiques.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :
-  recenser, hiérarchiser, analyser l’ensemble des réussites et des freins qui peuvent rendre difficile l’intégration de ces techniques, de la conception à la gestion des espaces concernés (effet bloquant ou « ralentissant », frein réel ou « idéologique », etc.) ;
-  explorer l’impact de ces dispositifs sur les perceptions des habitants ;
-  trouver des solutions de déblocage et/ou d’anticipation de blocage ;
-  identifier les besoins – et les souhaits – de formation des agents ;
-  dans la perspective métropole, identifier les opportunités de ré-organisation des services.

Sur le plan de la recherche, la thèse vise à améliorer la connaissance de la plus-value sociale des dispositifs de gestion compensatoire des eaux pluviales en explorant « l’imaginaire, le symbolique, le perceptuel, le sensoriel » de ces techniques, et à identifier les changements organisationnels nécessaires à leur mise en œuvre, permettant « des coopérations stables inédites entre techniciens, élus, usagers et habitant ».