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Axe 4 - Archéomatique

coord. X. Rodier et J.-B. Rigot

L’archéomatique, entendue comme l’informatisation des processus de la recherche archéologique du terrain à la publication, est le pilier méthodologique de l’équipe. À partir des travaux engagés de longue date sur l’informatisation des protocoles d’acquisition, de traitement et de publication des données ainsi que sur la numérisation des archives de fouilles, l’objectif de cet axe est de maintenir une recherche de haut niveau interrogeant tant l’instrumentation que les paradigmes de la discipline afin d’envisager les développements nécessaires à l’archéologie du futur. Les étudiants de master et de doctorat sont formés à la recherche et à son instrumentation de telle sorte qu’ils développent des compétences leur permettant de maîtriser l’intégralité des protocoles d’acquisition et de traitement des données qu’ils manipulent.

L’archéomatique est par définition transverse aux trois axes précédents. Elle est le lieu de production de la recherche méthodologique à la fois appuyée sur les axes et les projets et déployée dans ceux-ci. Elle contient également des projets de recherche spécifiques comme les travaux sur l’interopérabilité des systèmes d’information archéologique et leur inscription dans le web sémantique, le développement de modèles de publications électroniques et la modélisation de l’information archéologique.

Le LAT s’est doté d’outils de traitement et de systèmes d’information appropriés à ses programmes de recherche et développés avec la double volonté d’intégration de la rigueur des méthodes implémentées et de réutilisation par la communauté archéologique. L’informatisation des protocoles nécessite une réflexion fondamentale sur les implications de la dématérialisation des données dans la production de connaissances archéologiques.

Après sa mise en ligne durant le contrat précédent, la poursuite du développement du système d’information archéologique ArSol (Archives du Sol) répond à deux enjeux. Le premier est la dématérialisation de la totalité de l’enregistrement stratigraphique afin d’intégrer au plus tôt les données dans le système d’information et de bénéficier des contrôles de cohérence et de la mise en relation avec l’ensemble des données de la fouille sur le terrain. L’objectif est de faciliter la mise en œuvre des données pour l’étude post-fouille ainsi que l’administration de la preuve depuis les publications mais surtout cette démarche permet de disposer sur le terrain de l’ensemble des données utiles à l’interprétation. L’impact porte donc sur le processus d’interprétation lors de la fouille, autrement dit sur le raisonnement archéologique. Le second concerne la publication des données dans le web sémantique selon une interopérabilité complète. L’interopérabilité est un objectif partagé pour toutes les bases de données du LAT dont le niveau d’avancement a été mesuré sur l’échelle des Five Stars Linked Open Data et les principes FAIR (données Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables et Réutilisable) afin d’évaluer ce qu’il reste à faire. L’ambition dans ce domaine est de contribuer à l’émergence d’un secteur de données patrimoniales dans le « nuage des données liées » (Linked Open Data Cloud). L’expérience que nous menons avec ArSol, au sein du consortium MASA (Mémoire des Archéologues et des Sites Archéologiques) de la TGIR Huma-Num, afin de publier les données via l’ontologie de domaine pour les données du patrimoine du CIDOC-CRM (ISO 21127), est étendue à d’autres systèmes. ArSol est ainsi accessible sur le web sémantique via la plateforme OpenArchaeo du consortium MASA. Les systèmes d’information, leur interopérabilité, la publication des données sur le web sont autant d’éléments qui contribuent à l’avenir de la publication archéologique par de nouveaux modes d’édition fondés sur la connexion d’articles de synthèse aux preuves contenues dans les bases de données.

La modélisation des dynamiques spatiales, fondée sur une approche systémique de la production d’espace par les sociétés, s’appuie sur les travaux des géographes augmentés de collaborations étroites avec les archéologues et concerne plus largement plusieurs des disciplines des Sciences Humaines et Sociales. L’étude des dynamiques spatiales implique une attention particulière à la dimension temporelle pour laquelle les outils de représentation et d’analyse sont à élaborer à l’instar de ceux de l’analyse spatiale.

Enfin, une recherche interdisciplinaire entre archéologues et statisticiens est à l’origine de développement de méthodes et d’outils dédiés à l’analyse des données mobilières volumineuses. Les outils implémentés à partir de modèles archéo-statistiques concernent la datation (ceraRdate), la périodisation (hclustcompro) et la spatialisation (mapclust) réalisés dans le cadre du projet SPARTAAS.


Contrats de recherche dans cet axe

Projets de recherche hors contrat

Partenariats et réseaux associés à cet axe

Ils travaillent sur cet axe