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Essahel Habiba
Politiques de réhabilitation des quartiers non réglementaires au Maroc et mobilisation(s) des habitants. Etudes de cas dans l’agglomération de Rabat (Rabat, Témara, Skhirat).
Le travail de cette recherche consiste à nous intéresser au rapport entre le pouvoir local et celui des formes d’organisations, en tant que « formes de compétences », mises en place par les habitants des quartiers d’habitat non réglementaire autour de projets et de situations urbaines, en vue d’une amélioration de leur cadre de vie, et d’un droit à la ville. Il s’agit également de comprendre et d’analyser les méthodes et les modes de fonctionnement de ces actions habitantes : comment s’organisent-ils, de quelle manière, et sous quelle forme ’ Le but recherché étant aussi d’analyser l’impact ou non de leur « auto organisation » sur l’espace, et donc sur le territoire qu’ils tentent de s’approprier, sur la prise de décision, mais également en terme de participation ; puisque constitués en groupes de pressions, les habitants interpellent les autorités et négocient avec l’Etat l’accès aux infrastructures de base.
Les formes de mobilisations des habitants de ces quartiers, sont les moyens qui nous permettront de comprendre, comment un système d’acteurs se forme et comment s’articulent les relations population/Etat/projets urbains. A partir d’études localisées, ces actions habitantes ne sont pour nous que les clés de lectures et d’interprétation des conflits et divergences, voire des coalitions d’intérêts, qui se nouent, autour d’actions relative à la formulation du quartier.
Membres du jury : Aziz Iraki (rapporteur, Rabat), Jean-Luc Piermay (rapporteur, Strasbourg), Jean-Pierre Frey, Nora Semmoud et Olivier Legros