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Soutenance de thèse
L’action publique territoriale à l’épreuve de l’adaptation aux changements climatiques : un nouveau référentiel pour penser l’aménagement du territoire ?
4 novembre 2013Lundi 4 novembre, 14h00 Salle 11 (rdc) du Département Aménagement de l’École Polytechnique Universitaire de Tours, 35 allée Ferdinand de Lesseps, 37200 Tours (quartier des 2 Lions).
Sous la direction de Corinne Larrue et Jean-Paul Carrière
Le Jury sera composé de :
M. BERTRAND François (encadrant de thèse), Chercheur indépendant associé à l’UMR CITERES 7324
M. CARRIERE Jean-Paul (Co-directeur de thèse), Professeur des Universités, émérite de l’Université de Tours
Mme LARRUE Corinne (Co-directrice de thèse), Professeur des universités, Université Paris Est, Créteil
Mme RUDOLF Florence (rapporteur), Professeur des universités, Université de Strasbourg
Mme SCARWELL Helga-Jane (rapporteur), Professeur des universités, Université de Lille 1
M. SOUBEYRAN Olivier (président), Professeur des universités, Université Joseph Fourier, Grenoble
Résumé :
La révélation de l’origine anthropique des changements climatiques et l’ampleur inédite de ce phénomène ont fait émerger la nécessité de réponse politique pour y faire face. L’adaptation aux changements climatiques (ACC) constitue l’une des réponses formulées par la communauté internationale pour répondre au problème climat. Si le dérèglement anthropique du climat est un problème environnemental planétaire, les effets se manifestent de l’échelle globale jusqu’au niveau très local. Malgré les incertitudes durables associées à ce problème climatique, différentes formes d’injonction législative et politique incitent aujourd’hui les acteurs locaux à intégrer les effets des CC dans leurs politiques territoriales. Les modalités de construction de ces adaptations aux changements climatiques restent toutefois encore largement méconnues. Cette thèse cherche ainsi à comprendre les modalités de déclinaison territoriale de l’adaptation aux changements climatiques dans l’action publique locale. En s’appuyant sur quatre études de cas, aux échelles territoriales et aux caractéristiques différentes, la thèse vérifie, d’une part, l’hypothèse d’une nécessaire territorialisation de l’ACC, conduisant à des formulations différenciées des réponses locales d’adaptation. D’autre part, ce sont les conséquences de l’intégration de l’ACC sur les façons de faire et de penser les politiques d’aménagement qui sont appréhendées à l’échelle locale.