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Séminaire
Rendez-vous de l’Histoire à Blois
Du 13 octobre 2011 au 14 octobre 2011
Tables-rondes de l’Université François-Rabelais-EMAM (Équipe monde arabe et Méditerranée)
« Au-delà des croisades : l’Orient latin » : Café historique au Liber’thés (à la menthe bien sûr) jeudi 13 octobre à 17 h
L’épopée des croisades, même perçue de façon critique, occulte les réalités mêmes de la société instaurée aux XIIe et XIIIe siècles au Proche-Orient dont les rapports avec les populations d’origine locale sont loin d’avoir été toujours conflictuels. C’est de la somme de ces échanges – y compris sur le plan des modes alimentaires¬ ‒ et de leur organisation originale qu’il sera ici question.
« L’Or de l’Orient » : vendredi 14 octobre de 14h à 15h30, Amphi 2, Antenne universitaire (jouxtant la Halle aux Grains), animée par François-Olivier Touati, avec Catherine Grandjean, Marc Bompaire, Christophe Picard et Cécile Bresc
Quelles richesses matérielles ont pu faire l’attrait de l’Orient ? L’or du Soudan : un mythe ? C’est à l’échelle mondiale que l’appréciation des échanges monétaires et de métal fin doit être effectuée afin de déterminer les équilibres et les profits réalisés par les contacts permanents entre Orient et Occident depuis l’Antiquité. Depuis la Grèce ancienne jusqu’à la découverte d’un autre or, noir celui-là, les études récentes montrent que l’argent davantage que l’or domine les transactions, et qu’il est en large part… d’origine occidentale.
« L’Orient en Occident » : vendredi 14 octobre de 17h à 18h30, Amphi 1, Antenne universitaire (jouxtant la Halle aux Grains), animée par François-Olivier Touati, avec Yves-Marie Bercé, Bernard Heyberger, Michel Vergé-Franceschi, Jérôme Bocquet.
À côté de l’orientalisme, l’Occident a cultivé depuis le haut Moyen Âge l’évocation, voire la reproduction suggestive de l’Orient sous forme de lieux, inscriptions, monuments, iconographie, surnoms : souvenirs, réminiscences, invitations au voyage, à la rencontre, à la peur ou au désir de l’autre. Au point que l’Orient risque bien de commencer ici et non d’être obligatoirement cherché là-bas.