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Fernandez Isabelle

Paysage, art contemporain et insularité : fabrique, patrimonialisation et réminiscence de l’iléité dans l’espace public.

Thèse commencée en 2009

Direction : Denis Martouzet

Les espaces insulaires ouvrent à l’artiste paysagiste, l’aménageur et à l’usager des lieux où se superposent et se transposent des sensibilités et des imaginaires topographiques variés. Il s’agit d’étudier les discours paysagistes, artistiques, touristiques, médiatiques, institutionnels et « citoyens »/populaires (l’usager), de leur réception et de leur impact sur l’organisation et l’aménagement du territoire insulaire. En effet la polysémie d’ « île » et « d’insularité » permet la fabrication de discours et d’espace qui offrent au public une vision, une définition de l’île sur laquelle se porte un projet paysager et/ou artistique. L’eau est un élément fondateur de l’identité insulaire, mais cela ne suffit pas pour en faire une île et ses habitants/usagers des « insulaires » permanents ou du « dimanche ». L’île c’est un imaginaire, un exotisme à vendre ou à offrir. L’île devient enjeu politique quand elle est au centre des politiques de rénovation urbaine ou de développement local. Les îles, objets plastiques ou éphémères sont figées et patrimonialisés par les projets et les définitions dont elles font l’objet. L’île convoitée et l’île insularisée sont au centre de mes recherches. Quatre exemples d’île comme quatre clés permettent une approche globale du problème : Comment se construit et s’interprète à différentes échelles la rhétorique insulaire ? L’île de Nantes, l’île de Vassivière, l’île du lac de Mirgenbach et la Haute Île de Neuilly sur Marne