Accueil du site > Actualités > Nassima Baziz
invité
Maître assistante de l’institut d’Architecture de l’Université de Sétif
1er octobre 2015du 1er octobre 2015 au 31 août 2016
Titulaire d’une bourse du Programme National Exceptionnel du gouvernement algérien
Résumé de sa recherche
Dans une perspective de revalorisation de son image, et en réponse à une demande sociale réelle, la ville fait appel à l’élément végétal, lequel, au-delà d’effets esthétiques, apaisants et écologiques évidents, instaure un nouveau type de dialogue entre l’urbain et l’élément vert et c’est justement à cette utilisation du végétal comme support de remise en valeur d’un paysage urbain que nous nous intéressons. L’Algérie, signataire de plusieurs conventions liées à l’environnement mise énormément sur la réinsertion du végétal en vue d’une meilleure qualité environnementale. Plus précisément, c’est Constantine qui retient notre intérêt, la ville désignée capitale de la culture arabe pour l’année 2015, connaît une grande effervescence, et est le théâtre de grands chantiers, notamment la restauration des anciens jardins ottomans de la partie basse de la Souika ; ces jardins constitueront l’interface végétalisée de la médina sur le ravin du Rhumel, et nous permettront d’analyser la « mise au vert » du rocher constantinois, aussi bien d’un point de vue physique, social que politique.