Séminaire de l’équipe CoST

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Programmation : Françoise Clavairolle et Nadine Michau

 9h30 : Introduction

 10h00 : « Faire entendre la voix des citoyens », par Laura Seguin, doctorante en sociologie à l’Université de Tours. Une analyse à partir d’un film réalisé dans le cadre d’un panel d’habitants sur la gestion de l’eau.

 11h00 : Présentation du Centre Média Local de Seine-Saint-Denis par Patrick Laroche, réalisateur et coordinateur de l’association Riv’Nord,et co-producteur du Centre Média Local. Le CML naît en 2005 d’un désir de faire exister et d’expérimenter un lieu ouvert de production d’informations hors des médias dominants, redonnant à la population elle-même la faculté d’être la source de l’information. Deux films et un projet de site internet (La fabrique d’Immédiat) seront présentés suivis d’un débat.

12h30 : Pause

 14h00 : Le réveil des places, un film de Lluc Güell Fleck et Jordi Oriola Folch Barcelone, 2012, 45 minutes. En présence de Jordi Oriola Folch A travers six personnes qui se réunissent, un an après la fin du campement des Indignados de Barcelone, le film évoque cette mobilisation qui en 2011 a ébranlé la société espagnole, demandant davantage de démocratie et suscitant un vif espoir populaire. Il présente les réflexions des protagonistes, ainsi que l’opinion des passants, des médias et de la classe politique et tente de comprendre l’empreinte que ce mouvement a laissée.

 15h30 : Manif’à Nantes, 7’, 2011, un film de Lou Desoeuvres (en sa présence) sur la mobilisation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

 16h00 : Kashima Paradise, de Yann Le Masson, 1973, 105’ Entre Kashima et Tokyo, se construit vers 1970 l’aéroport de Narita : les paysans refusent de vendre leurs terres et affrontent les gardes mobiles envoyés pour les expulser. À travers deux lieux symboliques de la modernisation du Japon, Kashima, vaste complexe sidérurgique et pétrolifère, et Narita, où devait être construit un immense aéroport et où s’est cristallisée l’opposition d’extrême gauche, ce film dénonce les violents affrontements entre les forces de l’ordre et les paysans qui refusent de vendre leurs terres au profit de l’expansion économique du pays. Filmé en noir et blanc, avec une remarquable maîtrise, ce film est une référence du cinéma militant des années 70.