Accueil du site > Colloque Archéologie urbaine > D’Augustonemetum à Clermont-Ferrand : lecture morphologique.
2. De la topographie historique aux dynamiques de transformations de l’espace urbain
Emmanuel GRÉLOIS
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À côté de la ville neuve orthonormée de Monferrand, le parcellaire de la cité de Clermont et de ses faubourgs se prête à une lecture moins aisée : héritière d’une agglomération antique, l’Arvernis du haut Moyen Âge, resserrée et polynucléaire, compose avec les contraintes topographiques, les sanctuaires (paléo)chrétiens et la transformation des pouvoirs urbains. L’essor démographique, maximal dans la première moitié du XIIIe siècle, appuie la réurbanisation sur la trame antique et engendre, au-delà d’une enceinte médiévale étriquée, des lotissements rétrospectivement surdimensionnés. Selon le complexe régime seigneurial du sol urbain et faute d’unité juridique, l’espace de la ville se révèle hétérogène et discontinu jusqu’aux temps modernes, désormais propice aux couvents de la Contre-Réforme et à l’industrialisation. L’analyse morphologique reposera sur les données planimétriques et écrites mai aussi sur les acquis récents de recherches sur Clermont antique (www.augustonemetum.fr).