CITERES


Partenaires

Logo CNRS
Logo Université François Rabelais



logo MSH Val de Loire
logo INRAP

Accueil du site > Doctorants > Msilta Leïla

emam

Msilta Leïla

Urbanisation de la périphérie algéroise entre repli communautaire et sociabilité ouverte

Thèse commencée en 2005

Direction : Nora Semmoud

Le projet de recherche se propose d’analyser les identités et sociabilités qui se construisent dans de nouveaux espaces fragmentés dans une dynamique de recomposition / reconfiguration territoriale à la périphérie, qui branle entre le repli communautaire et l’ouverture sociale. Nous avons pris comme exemple le cas de la commune de Draria, l’une des communes situées à la périphérie sud ouest d’Alger. Notre souci est celui d’étudier le processus de périurbanisation en but d’examiner les sociabilités et identités qui se dégagent à travers l’émergence et la reconfiguration spatiale de la périphérie. Mon étude s’insère donc dans une approche pluridisciplinaire où se rapprochent la géographie urbaine et la sociologie puisque l’accent sera mis à la fois sur le phénomène social par l’analyse sociologique de l’urbanité et la sociabilité, et sur les formes urbaines et spatiales comme objet d’étude de la géographie urbaine. Notre thème de recherche s’inscrit dans une approche socio spatiale comme suite logique ou une continuité de mon travail de recherche que nous avons mené dans le cadre du mémoire de magister sur les stratégies résidentielles dans l’appropriation de l’habitat individuel dans un espace périphérique fragmenté, cité plus haut. L’évolution spatiale de la périphérie algéroise ou ce qu’on peut appeler la périurbanisation de manière générale et particulièrement celle du sud ouest d’Alger. En ce qui concerne notre cas d’étude, il s’agit d’une commune périphérique qui a connu une nette évolution spatiale depuis le début des années 80 par l’établissement de fragments résidentiels sous forme de lotissements horizontaux soit de manière administrée ou privée, dans un contexte de transition politico-économique vers l’économie de marché. Ainsi elle s’est toujours caractérisée d’une urbanisation nettement individuelle même si elle est fragmentée, suite à la mobilité résidentielle volontaire de la population en quête d’une promotion résidentielle et sociale par l’accession à la propriété privée de type individuel et cela jusqu’à la fin des années 90. Au début des années 2000, l’espace communal a vu l’implantation d’ensemble d’habitat de type collectif regroupant des familles provenant d’opérations de relogement différentes, et cela en juxtaposition avec les lotissements individuels privés. A cet effet, notre réflexion est centrée sur l’étude de l’interaction sociale entre les différents fragments résidentiels qui ont émergé ou qui se reconfigurent, soit le processus de cette territorialisation mais également sa nature et ses effets sur les urbanités et les identités qui peuvent exister dans la périphérie algéroise.