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Urbanité ou comment interroger l’espace urbain du géographe. Potentialités, Situations et Intensités spatiales autour d’études de cas.
Thèse commencée en 2004
L’urbanité, comme concept, se situe entre l’épuisement des réalités spatiales urbaines – densité, diversité, agencement – et la reconnaissance des potentialités de l’espace urbain comme substrat des interactions entre ces réalités.
àLe potentiel désigne ici le passage entre réalité (masse urbaine) et ressource (valorisation de la masse urbaine). La question du potentiel implique de « réaliser et d’actualiser l’urbanité ». (Notions d’urbanité absolue et d’urbanité relative)
àIci, le rôle du géographe tient à deux actes :
Comment apporter une consistance empirique à l’idée d’urbanité ?
Comment l’urbanité est-elle une intuition fondatrice de la géographie urbaine rendant compte des intensités spatiales et des possibilités comparatives entre les espaces des sociétés ?
àEvoquer l’urbanité ne signifie pas uniquement « être en ville, composer avec l’espace urbain », c’est aussi comprendre l’intensité spatiale produite (De la masse urbaine – urbanité absolue – aux potentialités d’interactions – urbanité relative). La ville étant l’acte géographique maximalisant cette intensité.
àSans expliciter de trop l’approche méthodologique, notre travail n’est pas un essai de validation du concept d’urbanité par l’expérience mais plutôt une manière – par l’étude de cas, se rapportant à des espaces urbains ou non – d’interroger l’espace des sociétés par le prisme de cette intuition.
à L’observation in situ comme « action d’observer – avec une certaine rigueur scientifique – un, des phénomènes » et l’étude des pratiques constituent un point de départ. Les études de cas sont menées en cinq étapes. · Une phase de perception comme réunion de sensations en images mentales : perception visuelle, auditive et tactile. · Une phase d’approche, de co-présence spatiale (où la distance spatiale n’est plus la donnée prégnante) où l’on glane des informations sous forme de remarques, de paroles volées, voire de discussions (non préparé) · Une phase expérimentale à partir de parcours visionnés · Une phase d’entretien (avec une préparation préalable) · Une phase de traitement et d’acquisition
L’observation résume ces différentes phases comme « examen empirique in situ d’un phénomène ou d’un processus afin d’en acquérir une connaissance » [J-F STASZAK ; 2003]